Samedi 17 décembre, 14h30 devant la préfecture de Bourg-en-Bresse !
Les politiques de M. Macron et de son gouvernement remplissent les centres de rétention, provoquant les drames auxquels les personnels de l’Éducation nationale sont régulièrement confronté.es, lorsqu’un ou une de nos élèves est menacé.e d’expulsion ou vit dans la crainte de voir ses proches expulsés du territoire français. La CGT Educ’action de l’Ain appelle avec les autres membres du collectif Solidarité migrants de Bourg-en-Bresse à manifester samedi 17 décembre à 14h30 devant la préfecture de Bourg-en-Bresse.
M. Darmanin vient d’envoyer aux préfet.es une directive les enjoignant à délivrer des OQTF (obligations de quitter le territoire français) de façon "systématique". Alors même que la France est déjà l’un des pays européens les plus actifs en la matière. Il prépare en outre pour le début de l’année 2023 une loi destinée manifestement à massifier ces expulsions. Reprenant la propagande du RN, il fait passer les personnes pour des délinquant.es, prévoyant d’instaurer un fichier de personnes recherchées (FPR) visant à les criminaliser.
La CGT, engagée depuis longtemps dans la défense des travailleur.ses sans papiers, s’oppose donc depuis longtemps aussi à toute politique d’immigration discriminatoire. En atteste ce communiqué de 2007. Elle s’oppose donc aussi au nouveau projet de loi immigration : ce n’est pas en faisant le jeu de l’extrême droite qu’on la combat. Voir notre communiqué confédéral ici.
Qu’ils ou elles soient sans papiers ou non, une part croissante de nos élèves sont aussi confronté.es à la plus grande misère. Or les députés macronistes ont déposé une proposition de loi qui prévoit de condamner à 3 ans de prison et 45 000€ d’amende les personnes et familles sans abri qui occupent un logement vide, et permettrait d’expulser sans jugement. Les locataires en difficulté, les squatteur.ses de logement vides sont criminalisé.es. Il y a pourtant, aujourd’hui en France, 3 millions de logements vacants. À Bourg-en-Bresse, depuis plusieurs mois maintenant, trop souvent des personnes se retrouvent sans hébergement et sont contraintes de dormir à la rue. Retrouvez ici la pétition lancée par le collectif Solidarité Migrants de Bourg.
Que dire enfin du scandale des 234 rescapé.es de l’Ocean Viking, que l’Etat a "accueilli" à reculons : débarquement sous escorte militaire, Hors du regard des élu.es, ONG et journalistes ; "violation de droits fondamentaux" dans la zone d’attente créée spécialement pour l’occasion selon l’association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé) qui a pu se rendre surplace ; examen expéditif de la situation administrative des personnes, alors que l’urgence dans ces conditions est synonyme d’arbitraire.
Lire l’intégralité des revendications du collectif ici :