MACRON-ATTAL / LE PEN-BARDELLA : blanc bonnet et bonnet blanc ? CERTAINEMENT PAS !
Malgré une résistance massive pendant plusieurs mois, notre camp social a été battu en 2023 par le macronisme et sa contre-réforme des retraites. Depuis, ce gouvernement pousse les feux en multipliant les mauvais coups : casse de l’assurance chômage, loi scélérate sur l’immigration, volonté de réformer l’aide médicale d’État… la liste est longue et elle s’accompagne d’une volonté répressive très forte : poursuites en justice de militantes et militants de gauche, de syndicats et d’associations, arrestations et violence contre des manifestants et, dernièrement, offensive contre le mouvement étudiant qui affiche son soutien au peuple de Palestine et pour un cesser le feu à Gaza.
Macron cherche à nous diviser, à nous faire taire, à nous démoraliser pour mieux parachever sa casse sociale au grand bénéfice du patronat. Pour cela il utilise toutes les armes idéologiques réactionnaires : un tout sécuritaire alimenté par l’exploitation de faits divers, la lutte contre « l’assistanat », la « délinquance », « l’immigration clandestine » en espérant ainsi assécher le marigot lepéniste. Il tord pour cela dans tous les sens les usages du parlementarisme, la Constitution et l’état de droit, vidant peu à peu la République de sons sens en ne la voyant que comme un ensemble de normes minimales à savoir utiliser.
Celles et ceux qui disent que Macron « déroule le tapis rouge » à Le Pen ont donc raison. Mais pour autant cela ne fait pas de Macron un fasciste lui-même : celui qui déroule le tapis doit être combattu de toutes nos forces, mais celui (Bardella) ou celle (Le Pen) qui pourrait le piétiner en 2027 ou peut-être avant, c’est une autre paire de manche ! Ce ne sont que des ennemis mortels pour notre camp face à qui nous nous trouverions.
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