Le 23 mars, la violence d’État et l’usage brutal de la force contre des manifestant.es pacifiques ont franchi un nouveau cap. À Rouen, au-delà de l’utilisation de gaz lacrymogène, nos camarades ont pu constater l’utilisation disproportionnée de flashball puis de grenades de désencerclement. Parmi les manifestant.es blessé.es et victimes de ces violences figurent au moins deux salarié.es de l’Éducation Nationale, dont une collègue qui, en recevant une grenade de désencerclement sur la main, a eu le pouce arraché et a perdu connaissance, avant d’être hospitalisée.

Toutes nos pensées vont à notre collègue. Nous apportons également notre soutien à l’ensemble des victimes de violences policières, qu’elles soient ou non de l’éducation, et nous associons au communiqué de nos camarades de la Seine Maritime, ci-dessous.